vendredi 10 mai 2013

Lettre n°279 du 10 mai 2013


Raymond PIERRE    le 10 mai 2013 N° 279

Mesdames et Messieurs les conseillers municipaux de Clécy,

Plus tardivement et partant plus illégalement que jamais, la commune a publié récemment le compte-rendu de la réunion de son conseil municipal du 9 avril 2013. Sous le titre Convention pour la délégation de service public, Via Ferrata:, il dit: « Monsieur le Maire informe le Conseil Municipal que suite à l'appel d'offre concernant la délégation de service public simplifiée pour la gestion de la Via Ferrata, il a reçu une seule offre: la société VERTIG . La société prendra à sa charge l'entretien de l'équipement et versera une redevance annuelle à la commune constituée d'une part fixe et d'une part variable. Une convention est faite pour un contrat inférieur à trois ans (du 1er 05. 2013 au 15. 02. 2016). La SARL VERTIG a demandé à Monsieur le Maire d'apporter un avenant à la convention, pour un équipement complémentaire, à savoir une tyrolienne sur corde avec un ancrage dans les rochers. Cette installation sera réalisée sous la responsabilité et aux frais de VERTIG. Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal à l'unanimité accepte l'avenant et autorise le Maire à signer la convention avec la SARL VERTIG ».

Trêve de fiction littéraire ! Cette fois, Mesdames et Messieurs les conseillers municipaux de Clécy  c'est bien à vous, à vous en chair et en os, a vous individuellement que je m'adresse Sachez donc que la création de cette Via Ferrata marque l'aboutissement des manigances de Michel Bar et de Michel Vallée, l'un maire, l'autre premier adjoint, pour sauver Claude Hergault de la condamnation pénale qu'il encourt pour avoir comme maire de Clécy mis en danger la vie d'autrui en ne faisant pas, pendant plus de 18 mois, exécuter les travaux de sécurisation des Rochers de la Cambronnerie prescrits par les Ponts et Chaussées et votes par son conseil municipal Ayant, de plus, utilisé pour la reconstruction de la base Lionel Terray les crédits affectés à ces travaux, il s'avère qu'en droit il est le seul et unique responsable de la chue des deux gros rochers qui en s’écroulant sur le restaurant de Alain Hamel, le 8 décembre 2009, l'ont grièvement blesse, ont cause tous ses malheurs ainsi que ceux de sa famille et leur valent d'être, encore aujourd'hui, victimes d'une monstrueuse injustice.

Tout nouveau, tout beau. Viva la Via Ferrata ! C'est pour son avenir que j'ai des inquiétudes. La Préfecture ne devrait-elle pas avoir son mot à dire concernant sa sécurisation ? Se détachant par blocs, la paroi n'aurait-elle pas été plus propice à être enserrée dans les mailles de filets que exposée aux intempéries tout au long d'une voie transversale ? Anonyme, son gestionnaire ne devrait-il pas être, au contraire connu de tous par son nom, sa formation, ses antécédents, ses références, ses garanties financières ? La commune garantit-elle aux usagers de la Via Ferrata qu'en cas d'accident, si VERTIG venait à faire faillite, ils n'en seraient pas moins dûment indemnisés ? On s'y perd: comment se fait-il que la commune de Clécy apparaisse comme le seul répondant de la Via Ferrata? Le Conseil Général n'est-il pas le propriétaire du site ? La situation appelle des explications claires et précises des autorités compétentes. Je souhaiterais que les Ponts et Chaussés soient consultés.

Croyez, Mesdames et Messieurs à mes sentiments les meilleurs.

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