Raymond PIERRE Le 16 février
2013 N°271
Mesdames et Messieurs les conseillers municipaux de Clécy,
J'en appelle au Président de la République afin que le service action de
la DGSE ne puisse plus condamner quelqu'un à mort et sans jugement, comme ce
devait être mon cas en 2005 à la clinique Saint-Dominique de Fiers de l'Orne.
Sur ordre de son officier traitant, son directeur, le docteur Jean-François
DOUARD, un urologue, avait en effet tout prévu pour que le 2 août, en pleine
canicule, à midi pile je sois opéré d'un cancer de la prostate par le docteur
Hussein TAHAN et que mon coeur m'ayant lâché, je meurs sur le billard. Tout
prévu, sauf que la réticence des anesthésistes m'amènerait à consulter in
extremis le service d'urologie du CHU de Caen et que le 1er août, le docteur
Stéphane MALLICK me dirait que je n'avais jamais eu rien d'autre qu'un adénome
bénin de la prostate. Effectivement, cela fait huit ans que ma prostate se
porte toujours à merveille. Il est probable que le docteur DOUARD avait déjà
réussi le même coup. Entré à Saint-Dominique pour être opéré d'une simple
hernie inguinale par le docteur Daniel MÉNES, celui-ci m'avait dit qu'ayant
pratiqué cette opération près d'un millier de fois, il n'avait connu que deux
échecs, l'un explicable, l'autre resté inexpliqué: une première victime sans
doute du service action de la DGSE. Il est arrivé qu'en outre l'exécuteur se
trompe de cible. Lors d'un accident de la route monté de toutes pièces comme
moyen d'exécution, un automobiliste fut tué par erreur. On a glosé sur cette
affaire à cause du bruit fait par sa famille. A-t-elle été indemnisée? Le
Président de la République s'est déjà beaucoup grandi en stature et en
notoriété. Il se grandirait aussi en faisant respecter par l'État la
constitution de la France.
Il suffirait qu'une enquête judiciaire soit ouverte et un juge désigné
pour instruire ma plainte du 16 février 2011 contre le docteur DOUARD pour
tentative d'homicide. On découvrirait que ses raison sont les mêmes que celles
pour lesquelles Michel DEBRE m'avait nommé chevalier de la Légion d'honneur; à
savoir que j'avais été le premier à dire, à partir de mai 1967, que les
Américains ne pouvaient pas gagner la guerre du Vietnam et à expliquer
publiquement pourquoi; que pendant trois ans, j'ai mené des tractations avec le
docteur DOUARD et son assurance professionnelle pour ne pas avoir à le mettre
personnellement en cause, car loin d'être le principal coupable, il a toujours
été à mes yeux le pion, sinon le jouet, d'une DGSE très particulière ; qu'au
final l'instruction devrait fondre sur deux grosses pointures de la droite
azuréenne. Je suis en butte à des vindictes. L'esprit de corps a toujours été
la source d'égarements.
Croyez, Mesdames et Messieurs, à mes sentiments les meilleurs.
Le Clos
Penché, 14570, CLÉCY.