Raymond PIERRE le 24 avril 2013
N° 277
Mesdames et Messieurs les conseillers municipaux de Clécy,
S'il est une banque chez qui la nécessité d'une moralisation de la vie
publique se fait tout particulièrement sentir pour ses clients aussi bien que
pour son personnel, c'est le Crédit du Nord. Je vous en apporte la preuve : le
26 septembre 2011, j'écris à Monsieur Aubin ALLÉE, directeur de son agence de
Condé-sur-Noireau: « Votre prédécesseur comme directeur d'agence, Monsieur Jean
MONRAISIN, a fait virer, la totalité du montant de ma pension de retraite pour
le mois de juin 2009, soit 2959,63 euros, de mon compte chez vous au compte de
Maître Pascal HERSENT, huissier de justice u Falaise Virement illégal pour deux
raisons 1/ pas de pièce justificative 21 une banque n'a pas le droit de
prélever la totalité du montant d'une pension de retraite sur le compte d'un
client. Le Crédit du Nord a sanctionné M MONRAISIN, mais n'a pas annulé sa
faute à mon encontre C'est pourquoi je vous demande de faire reverser ces
2959,63 euros sur mon compte courant Faute de quoi, je vous prie de bien
vouloir: lime communiquer la pièce justificative manquante 21 me dire, par
écrit, quelles sont les raisons qui vous empêchent défaire droit à ma requête »
M ALLEE ne me répond pas A cinq reprises, je lui rappelle ma lettre par écrit.
Il ne m'a toujours pas répondu.
Récemment, je lui demande un rendez-vous au sujet de cette question. La
secrétaire me le fixe au lendemain vendredi 10h00. J'arrive comme prévu. Il me
fait dire que ce rendez-vous ne figurant pas sur son agenda, il ne peut pas me
recevoir. Je proteste contre ce couac devant les autres clients. Du coup, il me
reçoit. Je lui rappelle l'affaire: le 30 mai 2009, la caissière de l'agence me
demande de repasser le lendemain pour percevoir ma pension du mois de juin
Quand je reviens le 31 mai, elle m'annonce que les 2959,63 euros de ma pension
de retraite ont été verses au compte de Me Pascal HERSENT. M. MONRAISIN a été
sanctionné pour sa faute, mais elle n'a pas été réparée envers moi M ALLÉE
s'emploie alors a me démontrer que le Crédit du Nord n'a commis aucune faute.
Je lui objecte que je possède une pièce du Centre Régional des Pensions qui
prouve que ma pension était de 2.959,63 euros. Il me tient pendant plus d'une
heure dans son bureau. Je suis obligé de lui dire qu'on m'attend. Il me promet
de me faire connaître le mardi suivant, par téléphone, la décision de sa
hiérarchie. Manque de parole, il n'en a toujours rien fait. D'où cette lettre.
La gestion de mon affaire par le Crédit du Nord est tout à la fois
illégale, injuste, malhonnête, honteuse, incohérente, abracadabrante et
incompréhensible C'est pourquoi il n'a jamais voulu s'en expliquer par écrit,
mais uniquement verbalement. En faisant de M. ALLÉE, jusqu'alors complètement
étranger à l'affaire, son avocat contre moi, en le contraignent à prôner une
mesure qu'au fond de lui-même, il n'approuve peut être pas, le Crédit du Nord
abuse manifestement du pouvoir d'une entreprise sur ses salariés. On a vu à
quoi cela pouvait pousser certains. Je me bats depuis près de trente ans pour
cette moralisation de la vie publique. C'est un de ces nombreux domaines dans
lesquels la Banque laisse à désirer. Mon cas se situe justement dans son cadre.
S'il ne règle pas l'affaire aujourd'hui, le Crédit du Nord devra en répondre
demain devant la justice et autrement que par des faux-fuyants. Il ne se
débarrassera pas facilement de moi. Je serai toujours son client, sa peste, son
chiendent. Ce n'est pas en ne répondant pas à ma juste réclamation qu'il
résoudra la question. Je la lui rappellerai aussi longtemps que je vivrai.
Croyez, Mesdames et Messieurs, à mes sentiments les meilleurs.
Le Clos
Penché, 14570 CLÉCY. Tél.: 02 31 69 25 78.