samedi 12 janvier 2013

Lettre n°269 du 12 janvier 2013


Raymond PIERRE    le 12 janvier 2013 N° 269

Mesdames et Messieurs les conseillers municipaux de Clécy,

Sylvie CROSSMAN, Indigènes Éditions, 1 impasse Jules Guesde, à Montpellier est la première éditrice des opuscules à 3 euros pièce qui ont valu à Stéphane HESSEL d'être mondialement connu. Le 26 avril 2011, je lui envoie un exemplaire de ma lettre aux conseillers municipaux de Clécy N° 214 du même jour, dans laquelle je pose à ce fin connaisseur des Nations-Unies la question de savoir ce qu'il pense d'une abolition par son Assemblée générale de la guerre considérée comme un crime contre I' humanité et, d'autre part, de l'idée de ramener en Suisse le siège de la plus haute institution internationale. Je la prie de l'interroger elle-même, en mon nom, sur ces deux points J'ajoute: « Par courrier séparé, je vous envoie aussi le manuscrit de mon livre Qui était l'inconnu de l'avion du général Leclerc ? Ou la grande imposture, non publié par respect d'un devoir de réserve que j'ai de bonnes raisons de jeter par-dessus les moulins. Je m'en remets à vous du soin de le faire paraître, si cela vous était possible ». Depuis ce jour-la, malgré des rappels de toutes sortes, je n'ai jamais pu obtenir la moindre réponse de Sylvie CROSSMAN, ni surtout qu'elle me rende un manuscrit auquel je tiens beaucoup, parce qu'imprimé à Marrakech, sous couverture cartonnée, par notre fille Fabienne.

En revanche, depuis cinquante ans que nous vivons ensemble, nous avons toujours eu de par la famille de ma femme des attaches montpellieraines. Pendant l'offensive du Têt, tous les lycées étant fermés à Saigon, nous avions envoyé nos deux filles, Corinne et Fabienne, à Montpellier, chez leur père, afin qu'elles puissent poursuivre leurs études en France. C'était tomber de Charybde en Scylla: à peine venaient-elles d'arriver à bon port, qu' à cause des grèves de mai 68, les lycées de Montpellier fermaient à leur tour.

Notre petite-fille, Candice PENDINO, qui a travaillé à Montpellier, au siège de la Société Générale, s'est mariée les 22 et 23 juin dernier, à la mairie de Mougins et à l'église de Valbonne, avec Christophe PIONNIER, frère de Laurent PIONNIER, goal au club de football de Montpellier. Elle s'est saisie de mon affaire de manuscrit. C'est une battante. Avant de partir, le 28 décembre, en voyage de noces au Sri-Lanka et aux Maldives, elle appelle Sylvie CROSSMAN par téléphone. Comme toujours, c'est un homme qui lui répond qu'elle n'a jamais reçu mon manuscrit, qu'il avait eu beau chercher, qu'il n'en avait pas trouvé trace. Je lui ai fourni la preuve qu'expédié en Colissimo le 26 avril 2011, il avait été délivré par La Poste à Sylvie CROSSMAN le 28 avril 2011 Elle reprendra l'affaire à son retour. J'espère qu'à défaut de savoir ce que pense Stéphane HESSEL d'une abolition de la guerre et de la restitution à l'Europe du siège de la plus haute institution internationale, vous saurez ce qu'a fait Sylvie CROSSMAN de mon précieux manuscrit. Si elle me le renvoyait sans mot dire, j'en tirerais des déductions parlantes.

Croyez, Mesdames et Messieurs, à mes sentiments les meilleurs. 

Le Clos Penché, 14570, CLECY

samedi 5 janvier 2013

Lettre n°268 du 5 janvier 2013


Raymond PIERRE    le 5 janvier 2013 N° 268

Mesdames et Messieurs les conseillers municipaux de Clécy,

Pour repartir du bon pied en ce début d'année, je saisis les autorités concernées, à tous les échelons du pouvoir, des faits suivants:

1/ Le 16 novembre 2012, j'écris à la Chambre départementale des Notaires du Calvados, 6 place Guillouet à Caen: « La mairie de Clécy est entourée d'un mur dont une partie a été démolie pour donner aux deux propriétés contiguës un accès direct au domaine communal, Est-il exact que ces ouvertures d'accès auraient du faire l'objet d'actes notariés ? Si oui, qu'adviendra-il de la question en cas de vente de ces propriétés ? ». Sans réponse, je téléphone. Après quoi, le 27 novembre, j'écris à Maître Hubert GAUDRE notaire, 7 rue de Bretagne, à Alençon: « La Chambre des Notaires du Calvados à Caen, à qui j'avais adressé la lettre dont ci-joint copie, me dit que c'est à vous de me répondre. Je vous prie de m'excuser de n 'avoir pas retenu en quelle qualité exactement. Il m'a été confirmé, d'autre part, qu'aucun acte notarié n'avait été établi. Je vous remercie par avance de bien vouloir me fournir le renseignement demandé ». Pourquoi n'ai-je pas pu, malgré mes rappels, obtenir de réponse ?

2/ Le 5 décembre 2012, j'adresse à Monsieur Jean-Pierre LIBEAU, délégué du procureur au tribunal de grande instance de Caen, la lettre suivante: « J'ai reçu hier, 4 décembre, votre convocation du 28 novembre 2012. d'avoir à comparaître devant vous le 19 décembre 2012 en vue d'un rappel à la loi. Pour me permettre d'y déférer,  je vous prie de trouver ci—joint copie de ma lettre du 1er décembre 2012 dans laquelle j'écris à Monsieur Michel BAR, maire de Clécy : 
1/ Sur quel texte de loi ou décision officiels, vous êtes-vous fondé pour affirmer que le rapport des Ponts et Chaussées concernant la sécurisation des Rochers de la Cambronnerie à Clécy n'était pas communicable en photocopie, mais uniquement consultable en mairie ? Je lui réitérais sur ce point ma demande du 7 novembre 2012. Je vous serais reconnaissant de bien vouloir faire en sorte que d'une manière ou d'une autre réponse me soit donnée à cette question préjudicielle ». Par lettre du 11 décembre 2012, je demande à Madame Catherine DENIS de bien vouloir « me faire parvenir une copie du dossier concernant la plainte déposée contre moi le 25 septembre 2012 par Monsieur Michel BAR, maire de Clécy, pour vole de document en mairie » Toujours sans réponse de M. LIBEAU, je ne défère pas, par contre, à sa convocation.

3/ De son côté, Monsieur Michel BAR, maire de Clécy, n'a pas répondu à ma lettre du 4 décembre par laquelle je l'ai accusé publiquement d'avoir, de connivence avec son avocat, fait intenter par Monsieur Main HAMEL un procès au civil contre la commune de Clécy infondé et perdu d'avance, tout cela pour sauver Claude HERGAULT, maire de Clécy à l'époque, de la commission d'un délit de mise en danger de la vie d'autrui, dont il est l'unique responsable. En conséquence, par lettre déposée à la mairie le 19 décembre, je l'ai mis en demeure de répondre à cette accusation et de me dire, comme je le lui ai demandé, combien a coûté jusqu'à présent à la commune de Clécy, en frais d'avocat, ce procès bidonné.

Qu'en est-il au 5 janvier 2013 ? Pas de signe de vie de Jean-Pierre LIBEAU. Pas de réponse de Michel BAR à ma mise en demeure. Rien de surprenant à cela. C'est la trêve de Noël. Patience, s'il ne m'arrive rien de mal, je continuerai à vous informer du fonctionnement de la justice dans le ressort de la cour d'appel de Caen. En attendant, parlons d'autre chose :

La France de HOLLANDE a rendu visite à l'Algérie de BOUMEDIENNE Sous de bons auspices. Le contentieux historique né du fait que la France n'a jamais été aussi colonialiste que sous sa Troisième République avait fait l'objet d'un accord concerté, mais qui ne pouvait pas et ne pourra jamais satisfaire tout le monde, d'un côté comme de l'autre. En faisant du passé table rase, la théorie d'une accession à des seuils de plus grande conscience permet à des nations qui se sont longtemps combattues de se consacrer dès lors à leur avenir commun dans la paix, l'amitié et la prospérité. Cette généreuse idée a été lancée à Pékin, le 30 mars 1941, dans une adresse intitulée

L'ÂME NOUVELLE POUR UN MONDE NOUVEAU

UNE FOI RENOUVELEE AU PROGRES HUMAIN



par le Père Teilhard de Chardin, un savant qui s'étant fait jésuite pour le besoin de ses recherches n'a jamais été vu d'un bon oeil dans le monde chrétien La science se fonde sur l'explication des phénomènes. La théorie d'un franchissement de seuils de plus grande conscience s'applique tout aussi parfaitement aux guerres entre catholiques et protestants qu'aux guerres entre Français et Allemands.

Dans le monde actuel, l'accès à des seuils de plus grande conscience connaît, par contre, une faillite retentissante. On ne peut pas être plus frères que les Israéliens et les Palestiniens le sont. Ils ont le même berceau ethnique: le Koweït, la même langue sémitique, des similitudes de traits parfois frappantes, le même balancement dans la prière, le keffieh est le pendant de la kippa, ce sont des frères ou à la limite des cousins que la Diaspora a dispersés, leur guerre est encore plus absurde que celles entre Allemands et Français, le mur qui les sépare est encore plus un mur de la honte que le mur de Berlin. Un seuil de plus grande conscience aurait été franchi si, au moment de camp David, les Israéliens et les Palestiniens avaient alors, d'un commun accord, entrepris de construire ensemble un état confédéral ayant Jérusalem pour capitale Cette occasion manquée a été définitivement perdue a cause du fanatisme exacerbe d'une minorité de religieux et par la faute d'un gouvernement israélien qui leur emboîte toujours le pas. Expert en rapport de force entre entités combattantes, H m'apparaît que l'état d'Israël s'est condamné à être détruit.
La seule chance qui reste aux Israéliens, c'est l'abolition de la guerre considérée comme un crime contre l'humanité par l'Assemblée générale de l'ONU.

Croyez, Mesdames et Messieurs, à mes sentiments les meilleurs.

Le Clos Penché - 14570 CLECY